J’étais très heureuse d’accueillir hier soir Mme Latifa Ibn Ziaten à l’Assemblée nationale pour une projection du documentaire “Latifa, une femme dans la République“, suivie d’une table ronde sur les enjeux pour la jeunesse. C’était un honneur d’accueillir cette femme de courage, qui porte un message de paix et de tolérance qui inspire tant de jeunes.
Parler de jeunesse OUI, mais JAMAIS SANS LES JEUNES !
Je remercie les intervenants qui ont pris la parole à cette occasion pour apporter durant la table ronde témoignages, éclairages et vécus sur les difficultés qui existent pour notre jeunesse, pour nos jeunesses. Car elles sont encore nombreuses : sur l’emploi, sur la citoyenneté, sur l’éducation…
En particulier, j’ai tenu à ce que pour cet événement les jeunes aient la parole : trop souvent on parle d’eux mais on ne les écoute pas !
Merci donc au jeune Argenteuillais de Association Jeunactio Argenteuil d’être venu nous présenter son parcours et ses actions, et aux élèves du lycée Jacques Feyder d’Epinay-sur-Seine qui nous ont lu des extraits de leur tribune parue vendredi dans Le Monde sur les difficultés éducatives en Seine Saint Denis. Je remercie également la chercheuse Joelle Bordier pour ses éclairages, après un travail de 3 ans au contact de 350 jeunes.
La jeunesse : un enjeu qui doit rassembler
Vous étiez très nombreux, malgré la canicule, à avoir répondu présent à cet événement et je vous en remercie : associations, citoyens, élus et parlementaires … la jeunesse est un enjeu qui doit rassembler. Beaucoup de forces vives d’Argenteuil et Bezons étaient là : je sais le travail important que vous fournissez au quotidien pour mieux accompagner nos jeunes.
“La jeunesse est le sourire de l’avenir” disait Victor Hugo. Hier soir, nous nous sommes retrouvés autour de notre ambition commune de lui permettre de briller.
Il y a encore des murs à abattre en France.
Pour cela, il y a encore des murs à abattre. Dans l’éducation, dans l’emploi, dans l’accès aux études, pour une citoyenneté plus épanouie… la promesse Républicaine c’est de donner une chance de réussir à chacun. L’ennemi public numéro 1, c’est donc l’assignation à résidence.
J’y crois à cette promesse d’émancipation de la République et il faut continuer à travailler ensemble pour cela : lutter contre les discriminations, redonner la possibilité à chaque jeune de se construire et d’être maître de sa vie… Au-delà des mots, c’est du concret qu’il faut et j’ai tenu à saluer l’engagement des acteurs de terrain qui se mobilisent.
Enfin, un point que j’ai voulu souligner est qu’il faut changer de regard sur les jeunes “de quartier”. Les difficultés qui existent sur certains territoires ne doivent pas nous empêcher de voir, aussi, la banlieue qui innove, celle qui réussit, celle qui fait bouger les lignes, celle qui crée, celle qui inspire. C’était l’objet d’un autre rendez-vous il y a quelques jours avec le ministre Julien Denormandie et dont j’avais pu vous parler.
Ma mobilisation continue sur ce sujet. Merci à tous pour ce très beau moment et nos échanges.