Enfin. Depuis ce mois de juillet, les #Chibanis peuvent rentrer dans leur pays d’origine et garder leurs droits à la sécurité sociale. C’est l’aboutissement d’un long combat porté notamment par l’Association CAP SUD MRE et son Président Salem Fkire, que j’avais rencontré au mois d’avril 2018 à ce sujet. Mais aussi par des acteurs locaux comme Atmf Argenteuil et Juste En Mouvement.
Il y a un an, j’ai initié un courrier avec 17 collègues parlementaires au Premier ministre Édouard Philippe. Dans le cadre du Groupe de travail que nous avons mis en place, nous avons rencontré le cabinet du Premier ministre, celui de la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, pour travailler à une solution négociée avec le Gouvernement.
La mobilisation des parlementaires a fini par payer : en fin d’année, un amendement adopté par l’Assemblée nationale sur le budget de la sécurité sociale a permis d’ouvrir ces droits aux Chibanis et autres retraités étrangers ayant cotisé en France.
Cette mesure est effective depuis le 1er juillet, et son effectivité a été contrôlée par les acteurs associatifs auprès de la CNAREFE (le Centre NAtional des REtraités de France à l’Etranger) : les Chibanis ont désormais accès à une prise en charge médicale sans condition de résidence et via tout titre de séjour.
Je suis très heureuse de cette victoire collective. J’avais en effet eu l’occasion de constater les difficultés importantes auxquelles étaient confrontés de nombreux retraités du fait d’une condition de résidence injuste qui les obligeait à rester 6 mois par an en France pour bénéficier de leurs droits. Souvent, dans des conditions difficiles : beaucoup d’entre eux continuent d’occuper les mêmes chambrettes de travailleurs dans lesquelles ils s’étaient installés il y a plusieurs dizaines d’années, au sein des foyers ADOMA.
C’est la fin d’une injustice pour les Chibanis !
🗞A lire dans Le Parisien : http://www.leparisien.fr/…/argenteuil-des-nouveaux-droits-p…