L’État continue de soutenir les entreprises, les salariés, les collectivités et les plus vulnérables. Au total, 460 milliards d’euros ont été mobilisés par l’État depuis le début de la crise.
Hier soir, à l’Assemblée, nous avons adopté un nouveau budget rectificatif qui permet de financer ces mesures exceptionnelles, avec :
- 45 milliards d’euros supplémentaires pour venir en aide aux secteurs durement touchés, dont celui du tourisme.
- la poursuite du financement du chômage partiel (+3,3 milliards d’euros, soit 31 milliards d’euros depuis mars), du Fonds de solidarité (+1,2 milliard d’euros, soit 8,4 milliards d’euros depuis mars), et des annulations de charges (4 milliards d’euros).
- des mesures de soutien pour les plus fragiles : prime exceptionnelle de solidarité pour 800 000 jeunes précaires, vacances apprenantes, augmentation des budgets de l’hébergement d’urgence, de l’aide alimentaire, et de la lutte contre les violences faites aux femmes…
- davantage de responsabilisation des grandes entreprises qui touchent des aides, avec l’obligation de publier chaque année un rapport sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. J’aurais apprécié que nous puissions aller plus loin, mais c’est un premier pas encourageant.
- un soutien renouvelé aux collectivités, en première ligne de la crise, avec un enveloppe de 4,5 milliards d’euros pour les aider face à la baisse de leurs recettes.
Un plan de relance global à la rentrée
A la rentrée s’ouvrira une nouvelle séquence, qui doit nous permettre d’engager un véritable plan de relance. C’est à ce moment là que devront être discutées les mesures nécessaires au rebond du pays, et je souhaite que nous portions dans ce cadre une attention toute particulière à la jeunesse, à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, et aux solidarités nouvelles. La relance ne doit oublier personne !