Ce samedi nous commémorions la journée nationale d’hommage aux « Morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. J’ai tenu à ce qu’une gerbe soit déposée en mon nom à cette occasion.
Notre mémoire est plurielle. C’est notre devoir de la faire vivre à travers ce type de commémorations qui, plus que tout, célèbrent aujourd’hui la paix.
C’est aussi celui des historiens qui doivent permettre d’éclairer et apaiser le passé et c’est l’enjeu de la mission qui a été confiée par le Président de la République à l’historien Benjamin Stora sur “la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie”. Les conclusions de cette mission sont attendues pour la fin de l’année.
Pour reprendre les mots de Benjamin Stora : “On ne peut jamais définitivement réconcilier des mémoires. Mais je crois qu’il faut avancer vers une relative paix des mémoires pour précisément affronter les défis de l’avenir, pour ne pas rester prisonniers tout le temps du passé”. A méditer !