La situation des “extras” de l’hôtellerie, de la restauration, de l’événementiel est extrêmement préoccupante. J’ai échangé avec plusieurs de ces professionnels sur Argenteuil et Bezons ces derniers mois, ce qui m’a amené à déposer une proposition de loi avec mon collègue Jean-François Mbaye en fin d’année dernière.
Elle apporte plusieurs mesures de soutien, avec la création d’un mécanisme d’aide financière et d’un régime spécifique d’assurance-chômage sur le modèle de celui des intermittents du spectacle.
Les 900 euros annoncés par l’État sont certes une bonne nouvelle, mais ils ne suffiront pas à compenser la perte de ressources des extras et à répondre à leur angoisse légitime face aux mois à venir. J’ai écrit, hier, à ce sujet à la Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, pour rappeler nos propositions et appeler, à minima, à ouvrir le bénéfice du chômage partiel ou du fonds de solidarité aux extras et ce rapidement.
Ils ne doivent pas être oubliés dans cette crise qui les affecte tout particulièrement !