[CYBERHARCÈLEMENT] Nous auditionnions aujourd’hui à l’Assemblée nationale le ministre en charge du numérique, Cédric O. A cette occasion, j’ai souhaité soulever de nouveau l’enjeu essentiel de s’attaquer aux cyberviolences et plus particulièrement au cyberharcèlement, un mal qui frappe en particulier notre jeunesse et à la triste résonance.
Slutshaming, revengeporn, comptes “Fisha”… depuis le confinement les cyberviolences ont augmenté de 57% d’après l’Association e-Enfance.
▶ PRÉVENTION : je crois essentiel d’agir auprès des élèves, des jeunes, mais aussi des adultes à travers une meilleure éducation aux numériques, mais aussi aux enjeux de la vie sexuelle et affective. La formation des forces de l’ordre est aussi un défi important, pour permettre de mieux prendre en charge et accompagner les victimes.
▶ MODÉRATION : il faut responsabiliser les plateformes du numérique. Souvent, le mal est déjà fait quand les contenus sont retirés des réseaux. C’est un des enjeux du Digital services act proposé par la Commission européenne et qui doit être adopté en 2022.
Je tiens à saluer l’action essentielle des associations et acteurs engagés pour protéger les usagers, défendre les victimes, et bannir les comptes malveillants : Association e-Enfance stop.fisha NetEcoute…
Chacun de nous doit aussi se mobiliser face à ces violences qui touchent en particulier les jeunes, de tous horizons.