Partout en France, et notamment à Argenteuil et Bezons, vous êtes nombreux à vous être mobilisés en participant à une des 10 000 réunions publiques, en rédigeant une des 2 millions de contributions en ligne, ou encore en remplissant un des 16 000 cahiers citoyens en Mairie. Merci à vous !
Maintenant s’engage une nouvelle étape, qui est celle des solutions aux enjeux que vous avez soulevés : celui de la fiscalité trop élevée, de la transition écologique trop attendue, de la parole citoyenne qui doit peser davantage…
Au-delà des réponses aux difficultés que vous avez exprimées, il y a un enjeu auquel je suis également attachée : c’est celui de continuer à faire vivre ce débat.
Parce que ces échanges, ces débats, ces propositions … c’est la démocratie telle que nous l’aimons. Les acteurs locaux ont largement contribué à ce succès populaire et je veux à nouveau les en féliciter et remercier.
Continuons à faire vivre cette culture du débat politique ces prochains mois ensemble à Argenteuil et Bezons !
]]>A Argenteuil et Bezons, une quinzaine d’événements ont été référencés sur la plateforme GrandDébat.fr et je veux féliciter et remercier les nombreux acteurs locaux qui se sont saisis de ce moment démocratique pour permettre aux Argenteuillais et Bezonnais de faire entendre leur voix.
Je pense notamment à l’association Conjugue, à Juste en Mouvement, au Pepa d’Argenteuil, à l’association de jeunesse Jeunactio, au Garac ou encore à Perspectives citoyennes et à la La Maison pour Tous. Merci !
Certains d’entre eux étaient présents hier soir pour partager leurs conclusions et leurs propositions. Je les en remercie chaleureusement car il est important que nous continuions à faire vivre ce souffle démocratique sur notre territoire. C’est la fin du Grand débat, mais surtout pas celle du débat !
Hier soir, nous sommes donc revenus sur le diagnostic établi par les citoyens sur les 4 grands thèmes du Grand débat, au niveau national, mais aussi à Argenteuil et Bezons.
Fiscalité, écologie, services publics, démocratie les constats sont souvent partagés, et il va falloir maintenant apporter des solutions pour répondre à nos enjeux collectifs.
Parmi les pistes évoquées hier soir : le vote blanc, la baisse des impôts, un appel au “courage politique” pour lutter contre les déficits et la dette, le soutien aux mobilités alternatives comme le vélo et la voiture électrique, ou encore un consensus sur l’idée qu’il faut travailler mieux et plus avec les acteurs de terrain et notamment les associations.
Merci à toutes et à tous pour votre présence et ces échanges !
Je suis intervenue ce mercredi 3 avril dans l’hémicycle pour défendre les orientations qui me paraissent indispensables afin de mieux répondre aux attentes des citoyens quant à la démocratie et à la citoyenneté : être mieux écoutés, mieux représentés et davantage associés à la prise de décision politique.
Ces attentes nous engagent et je crois urgent d’engager une action nouvelle autour de trois orientations prioritaires que j’ai défendues à la tribune de l’Assemblée :
1⃣ Remettre le citoyen au coeur de notre démocratie. Je propose pour cela de renforcer la démocratie délibérative, de réfléchir à la création d’un Forum citoyen qui permettra à chacun de mieux s’exprimer sur les enjeux du quotidien mais aussi sur l’avenir du pays, et enfin d’étudier sérieusement la prise en compte du vote blanc avec une étude d’impact approfondie.
2⃣ Répondre à la crise de confiance avec une action résolue sur l’exemplarité et la transparence : après la fin des emplois familiaux, le contrôle des dépenses des parlementaires, ou la fin d’avantages qui étaient injustifiés, il faut aller plus loin ! Il est urgent de mettre en oeuvre la limitation du cumul des mandats dans le temps, la réduction du nombre de parlementaires et l’introduction d’une dose de proportionnelle. Nous devrons par ailleurs envoyer des signaux forts en matière d’exemplarité publique.
3⃣ Faire en sorte qu’à une décision politique corresponde un changement concret pour nos concitoyens : il faut un vrai service après vote ! Les citoyens doivent être davantage associés au contrôle et au suivi de l’application des lois. Une évaluation citoyenne de l’impact des lois dans le temps me semble une bonne idée. Je crois aussi qu’il faut renforcer les moyens du Parlement dans sa mission de contrôle et d’évaluation des lois et politiques publiques.
La semaine prochaine, le Gouvernement présentera sa restitution du Grand débat. Comptez sur moi pour suivre avec attention les mesures qui seront prises, au regard des enjeux que vous avez exprimés dans les différents grands débats auxquels j’ai pu participer à Argenteuil et Bezons.
L’intégralité de mon intervention de cet après-midi en vidéo
]]>La polémique autour du Hijab proposé par Décathlon montre une nouvelle fois l’ampleur de l’hystérie collective dès que l’on parle du voile. Je rappelle que celui-ci est autorisé dans l’espace public.
Ma position, que j’ai rappelée hier est donc simple :
Je regrette qu’une nouvelle fois, le voile soit devenu prétexte à une polémique stigmatisante. Arrêtons de faire croire que le voile n’est porté que par des islamistes factieuses, c’est absolument faux.
Les revendications des Gilets jaunes et des citoyens qui se reconnaissent dans le mouvement d’origine sont légitimes et doivent être entendues. Mais il faut aussi revenir à l’ordre : trop c’est trop !
On ne comprend plus quel est le combat aujourd’hui de ceux qui sont dans la rue et portent préjudice à tous ceux qui sont mobilisés sincèrement.
Le Grand débat, avec plus d’un million de contributions à date, est un lieu d’expression démocratique qui vise à faire émerger des solutions qui répondent aux enjeux du quotidien. Je vous invite à vous y mobiliser à Argenteuil et Bezons où plusieurs événements sont prévus.
]]>A Bezons, un événement est organisé par plusieurs acteurs locaux dont le comité En Marche de Bezons. C’est un événement ouvert à tous qui vise à permettre à chacun de s’exprimer sur les enjeux du quotidien et sur les réponses à apporter.
Venez vous exprimer sur :
Rendez-vous à partir de 19h salle Karl Marx, rue de la Liberté à Bezons.
Retrouvez l’événement Facebook.
Cet événement, ouvert à tous, sera animé par une animatrice neutre mandatée par la Commission nationale du débat public. L’objectif, comme à Bezons, est que chaque participant puisse s’exprimer et faire entendre son avis et ses propositions. Elles seront toutes transmises au gouvernement.
Venez vous exprimer sur :
Je vous invite à venir y participer le jeudi 7 mars à 19h30, à la Maison de quartier des Coteaux (78 Avenue du Maréchal Joffre, ).
Retrouvez l’événement sur Facebook.
Des acteurs locaux ont décidé de se saisir de cette opportunité de donner la parole aux habitants et c’est une excellente nouvelle.
J’ai participé la semaine dernière au Grand débat organisé par l’association Jeunactio, avec pour objectif de donner la parole aux jeunes de banlieue. C’était une grande réussite et je veux féliciter à nouveau l’association pour son travail.
Le 21 février prochain, le collectif d’associations K10 organise à Argenteuil un Grand débat, au centre social et culturel Conjugue (5 allée Guy de Maupassant, ). Lien vers l’événement Facebook.
J’invite tous les acteurs qui le souhaitent à prendre l’initiative de tels événements. Quand cela m’est possible j’y participerai pour écouter les habitants et prendre note de leurs propositions.
Ce grand débat est une opportunité et une grande respiration pour la démocratie : saisissons-là !
]]>Hier, une quarantaine de jeunes étaient réunis et j’ai pu écouter leurs nombreux sujets de préoccupations : l’envie de pacifier les relations avec les forces de l’ordre, l’accès à leurs droits car souvent ils ne connaissent pas les dispositifs qui leur sont accessibles, les relations avec les élus, l’insertion… Cette parole franche et libérée est nécessaire et j’étais très heureuse de pouvoir les écouter et échanger avec eux.
J’ai noté leur envie de réussir et je les ai invités à être acteurs de leur destin en s’engageant. Beaucoup de formes d’engagement existent mais trop souvent elles ne sont pas assez connues : associations, service civique, bénévolat…
Je remercie Jeunactio pour leur engagement autour de cette initiative qui a été un grand succès. Un très bon moment qui en appelle d’autres : je participerai ces prochaines semaines à d’autres événements sur Argenteuil et Bezons pour vous écouter et échanger avec vous sur les solutions que nous pourrions imaginer à vos enjeux du quotidien.
]]>Je le dis très clairement : chaque blessé est un blessé de trop. Je suis tout aussi choquée de constater chaque samedi que des policiers sont passés à tabac, qu’une voiture de l’opération Sentinelle – qui lutte contre le terrorisme – est incendiée, et que des manifestants terminent blessés. Il faut que les violences cessent.
“L’ordre doit revenir. J’invite les citoyens qui portent des revendications à poursuivre leur engagement, mais dans le cadre républicain”
Ce samedi, j’ai été particulièrement sensible aux événements car l’homme blessé lors des émeutes devant l’Assemblée nationale est originaire d’Argenteuil.
L’utilisation des grenades GLI-F4 est encadrée : elles ne sont utilisées que lorsque les forces de l’ordre sont en danger, en ultime recours. Des vidéos circulent sur les réseaux sociaux et semblent montrer que la personne se blesse en ramassant une grenade. Il est évident qu’il est inadmissible comme on peut le voir sur certaines vidéos que des manifestants renvoient les grenades sur les Forces de l’ordre. C’est un geste qui est par ailleurs dangereux pour celui qui le fait et un message que je veux adresser aux manifestants pour éviter que cela se reproduise. Une enquête judiciaire a été lancée et doit faire la lumière sur ce qui s’est passé samedi.
Toute colère est légitime, et chaque revendication doit pouvoir être exprimée, mais la colère qui existe dans le pays n’excuse pas un déchainement de violence chaque samedi. Maintenant, les violences doivent cesser et l’ordre doit revenir.
J’invite les Gilets jaunes et les citoyens qui portent des revendications à poursuivre leur engagement, mais dans le cadre républicain : le Grand débat national qui s’est ouvert et a permis de recueillir d’ores et déjà plus de 820 000 contributions est un espace démocratique inédit pour faire émerger des réponses fortes aux enjeux de nos concitoyens.
“Toute colère est légitime, et chaque revendication doit pouvoir être exprimée, mais la colère qui existe dans le pays n’excuse pas un déchainement de violence chaque samedi”
J’organiserai ou participerai pour ma part à différents événements dans le cadre du Grand débat à Argenteuil et Bezons ces prochaines semaines, car il me parait essentiel que la voix des Argenteuillais et des Bezonnais soit entendue.
]]>Je le dis très clairement : chaque blessé est un blessé de trop. Je suis tout aussi choquée chaque samedi de constater que des policiers sont passés à tabac, qu’une voiture de l’opération Sentinelle (qui lutte contre le terrorisme) est incendiée et que des manifestants terminent blessés. Il faut que les violences cessent.
Ce samedi, j’ai été particulièrement sensible aux événements car l’homme blessé lors des émeutes devant l’Assemblée nationale est d’Argenteuil.
L’utilisation des grenades GLI-F4 est encadrée : elles ne sont utilisées que lorsque les forces de l’ordre sont en danger, en ultime recours. Les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux semblent montrer que cette personne ramasse la grenade. C’est un geste à ne jamais faire et un message que je veux adresser aux manifestants pour éviter que cela ne se reproduise.
Une enquête judiciaire a été lancée et doit faire la lumière sur ce qui s’est passé samedi dernier. Ce que l’on sait à ce jour, c’est que la violence était encore extrême devant l’Assemblée nationale, avec des individus qui étaient pour certains prêts à tout.
Toute colère est légitime, et chaque revendication doit pouvoir être exprimée, mais cette colère n’excuse pas un déchainement de violence chaque samedi. Maintenant, l’ordre doit revenir.
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, certaines villes sont particulièrement touchées par les dégradations de leurs centre-villes. Le Premier ministre a donc annoncé une enveloppe exceptionnelle de 3 millions d’euros pour accompagner les communes touchées.
A l’Assemblée nationale, nous avons par ailleurs voté une loi pour lutter contre les casseurs et empêcher ces violences d’individus qui viennent clairement pour en découdre.
Aujourd’hui, tous les symboles de la République sont attaqués : les élus, les forces de l’ordre, les journalistes, le Président de l’Assemblée nationale, des représentants de l’État … il faut que ces violences cessent !
Elles n’apporteront pas de solutions. J’invite chacun à poursuivre les combats qui lui semblent légitimes, mais à le faire dans le cadre républicain avec un Grand débat qui vise justement à recueillir les propositions de chacun pour en sortir des mesures fortes !
Depuis la mi-janvier, le Grand débat est en cours sur tout le territoire :
A Argenteuil et Bezons je souhaite organiser des événements pour recueillir les opinions de chacun et faire que votre voix soit entendue. J’ai déjà pu exprimer mon regret que les Maires d’Argenteuil et Bezons ne saisissent pas cette opportunité de faire entendre la voix des Argenteuillais et des Bezonnais.
Je participerai à un premier événement qui aura lieu à Argenteuil ce jeudi 14 février, organisé par l’association de jeunesse Jeunactio. Il aura pour thématique la “citoyenneté des jeunes”. Toutes les infos sur la page de Jeunactio ici.
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Je partage les objectifs de ce texte : lutter plus efficacement contre les casseurs et autres black blocks, qui portent préjudice à l’ordre public mais aussi au droit de chacun de manifester.
Car au final qui paie le prix de ces débordements ? Les commerçants, dont les vitrines sont cassées. Les gendarmes et policiers qui sont en première ligne. Mais aussi les citoyens qui manifestent et sont les victimes de l’escalade de violence, voient leurs revendications devenir inaudibles … c’est pourtant une liberté fondamentale !!!!!!!!
Chacun doit être libre de manifester en sécurité or, ces dernières semaines, on a bien vu que l’acharnement de quelques jusqu’au-boutistes portait préjudice à une majorité de manifestants sincères et pacifistes.
Je suis très attachée à ce qu’en France on ait le droit de dire que l’on est pas d’accord, et qu’on puisse le faire sereinement. C’est pourquoi lutter contre les casseurs me parait indispensable pour préserver la possibilité de chacun d’exprimer librement ses opinions et de manifester.
Les violences que nous constatons depuis des semaines sont terribles, et j’ai eu l’occasion de les dénoncer. De toutes les dénoncer : un manifestant éborgné c’est inadmissible. Un policier tabassé c’est inadmissible. Il y a une justice et une inspection générale de la police nationale : il faut que toutes deux puissent faire leur travail.
Lutter contre cette escalade de violence est indispensable, et cette loi pourra selon moi apporter des avancées importantes en ce sens, au-delà du travail indépendant de la justice qui est indispensable.
Initialement, je dois vous dire que j’étais vraiment très réservée sur le contenu de cette proposition de loi, issue de la majorité de droite du Sénat.
Notamment, je trouve que les dispositions visant à étendre ce qui existe déjà pour les hooligans (interdiction administrative de stade) aux casseurs (interdication administrative de participer à une manifestation) étaient imprécises et laissaient trop de marge de manoeuvre au Préfet. Quand on touche à une liberté publique, il faut le faire “avec la main qui tremble” : il fallait apporter des garanties beaucoup plus fortes. Pareil concernant l’instauration d’une zone de filtrage pour les manifestations : cela allait trop loin et risquait de limiter l’exercice du droit fondamental de manifester.
Nous avons donc mener un gros travail au sein de la majorité, en lien avec les oppositions et avec le Gouvernement, pour faire évoluer fortement le texte original. Ce travail, en particulier lors des débats en Commission des Lois, a permis d’apporter les nouvelles garanties qui me permettent maintenant de voter ce texte.
Le texte issu de nos travaux me parait en effet à la fois répondre aux objectifs initiaux mais avec des dispositions qui permettront de préserver les libertés individuelles.
Certains de mes collègues ont préféré s’abstenir. Je respecte leur décision mais je crois qu’en politique il faut savoir être concret : légiférer c’est accepter le compromis et il faut savoir trouver des points d’atterrissage, sinon on parle beaucoup et on ne fait rien. Nous avons fait un gros travail qui a permis d’avancer sur les points de blocage qui m’auraient empêché de soutenir ce texte et la version votée hier apporte de nombreuses garanties supplémentaires.
Voici les principales avancées permises par ce travail en profondeur :
Pour résumer : un vrai besoin de légiférer sur ce sujet, au bénéfice de ceux qui souhaitent exercer leur droit de manifester, mais aussi la nécessité de retravailler un texte qui frisait un peu la caricature, au risque de peser sur les libertés publiques.
Le gros travail mené sur les bancs de la majorité a permis de voter un texte très différent de celui issu du Sénat. Il nous permettra de mieux lutter contre les casseurs et à chacun de mieux exercer son droit de manifester.
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