Cet événement visait en particulier à donner la parole à la jeunesse. Des jeunes engagés dans leurs pays respectifs et de sensibilités très diverses étaient présents, j’ai pour ma part, tenu à y défendre d’une voix forte quelques convictions personnelles sur le besoin de développer la coopération et l’action internationale sur l’écologie et la solidarité.
SÉCURITÉ ÉCOLOGIQUE
Je suis intervenue en session plénière sur l’enjeu important d’une mobilisation collective plus forte en faveur du climat et de l’environnement. Alors que la Russie a adopté lundi dernier l’accord de Paris, ce qui est une très bonne nouvelle, j’ai tenu à rappeler l’urgence d’une coopération plus forte entre États sur ces enjeux .
“il ne s’agit plus seulement de penser au prochain siècle, à la prochaine génération, à demain. Il s’agit d’assurer notre sécurité écologique aujourd’hui.”
COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE
L’Union européenne c’est 14 000 kilomètres de frontières terrestres et maritimes. La coopération transfrontalière est donc un élément important de la politique européenne vis-à-vis de ses voisins, que cela soit en termes d’environnement, d’économie, ou encore de santé publique.
J’ai voulu insister sur deux points lors d’une réunion de travail dédiée sur le sujet :
les enjeux de sécurité, avec une menace terroriste qui doit s’appréhender à un niveau international,
les enjeux de solidarité : le drame qui se joue en Méditerranée, avec des milliers de personnes disparues sur des embarcations de fortune, impose de réagir sans tarder. Développer la coopération des États sur ce sujet doit être une priorité de la construction européenne. Il y a eu des avancées, il en faut d’autres !
Il y en a besoin : 70 féminicides depuis le début de l’année. Ce type de dispositif qui a fait ses preuves à l’étranger est une protection supplémentaire pour les victimes de violences conjugales.
C’est un sujet pour lequel je me bats depuis plusieurs mois et j’ai eu l’occasion de défendre auprès de la Garde des Sceaux mais aussi de Marlène Schiappa cette initiative qui vient du Val d’Oise.
Il y a un mois, nous demandions encore collectivement élus du Val d’Oise à ce que ce dispositif soit expérimenté dans notre département à travers une lettre ouverte à la Ministre. Je suis très heureuse aujourd’hui que la Ministre ait décidé d’aller plus loin que ce que nous demandions avec une généralisation immédiate.
Je veux saluer la détermination et l’engagement de la Présidente du Tribunal de Grande Instance de Pontoise et du Procureur de Pontoise, à l’initiative de cette proposition. La lutte contre les violences conjugales reste une priorité absolue, et ce dispositif y contribuera. Ne lâchons rien !
]]>« Chacun doit pouvoir écouter ce que l’autre a à dire, et se mettre à la place de l’autre »
Toute la soirée, beaucoup de convivialité, d’écoute et de dialogue avec des questions-réponses sans tabou sur le rôle et les méthodes de la police avec une mise en situation très réussie où les Policiers et jeunes ont échangé leurs rôles.
Avec au passage une très belle reprise du tube « Ma philosophie » d’Amel Bent (« viser la lune, ça me fait pas peur ! »), ainsi qu’une chorégraphie par les enfants qui préparent le prochain « Festival des langues et des cultures ».
Un grand bravo encore à Jeunactio Argenteuil pour cette belle initiative. Très bon moment.
Je le dis très clairement : chaque blessé est un blessé de trop. Je suis tout aussi choquée de constater chaque samedi que des policiers sont passés à tabac, qu’une voiture de l’opération Sentinelle – qui lutte contre le terrorisme – est incendiée, et que des manifestants terminent blessés. Il faut que les violences cessent.
“L’ordre doit revenir. J’invite les citoyens qui portent des revendications à poursuivre leur engagement, mais dans le cadre républicain”
Ce samedi, j’ai été particulièrement sensible aux événements car l’homme blessé lors des émeutes devant l’Assemblée nationale est originaire d’Argenteuil.
L’utilisation des grenades GLI-F4 est encadrée : elles ne sont utilisées que lorsque les forces de l’ordre sont en danger, en ultime recours. Des vidéos circulent sur les réseaux sociaux et semblent montrer que la personne se blesse en ramassant une grenade. Il est évident qu’il est inadmissible comme on peut le voir sur certaines vidéos que des manifestants renvoient les grenades sur les Forces de l’ordre. C’est un geste qui est par ailleurs dangereux pour celui qui le fait et un message que je veux adresser aux manifestants pour éviter que cela se reproduise. Une enquête judiciaire a été lancée et doit faire la lumière sur ce qui s’est passé samedi.
Toute colère est légitime, et chaque revendication doit pouvoir être exprimée, mais la colère qui existe dans le pays n’excuse pas un déchainement de violence chaque samedi. Maintenant, les violences doivent cesser et l’ordre doit revenir.
J’invite les Gilets jaunes et les citoyens qui portent des revendications à poursuivre leur engagement, mais dans le cadre républicain : le Grand débat national qui s’est ouvert et a permis de recueillir d’ores et déjà plus de 820 000 contributions est un espace démocratique inédit pour faire émerger des réponses fortes aux enjeux de nos concitoyens.
“Toute colère est légitime, et chaque revendication doit pouvoir être exprimée, mais la colère qui existe dans le pays n’excuse pas un déchainement de violence chaque samedi”
J’organiserai ou participerai pour ma part à différents événements dans le cadre du Grand débat à Argenteuil et Bezons ces prochaines semaines, car il me parait essentiel que la voix des Argenteuillais et des Bezonnais soit entendue.
]]>Une relation de proximité avec les agents de police me semble le meilleur gage pour renforcer la confiance et le lien entre les habitants et les forces de l’ordre, et permettre de lutter contre l’insécurité mais aussi contre le sentiment d’insécurité. Comme le dit le Ministre Christophe Castaner dans l’article ci-dessous : “Je ne veux pas d’une police brutale qui inspire la peur, mais d’une police forte qui inspire la confiance et le respect.” Renforcer les moyens sur le terrain, c’est la meilleure façon d’y arriver.
Ce renforcement des effectifs du commissariat permettra aux unités de mieux agir sur l’ensemble du territoire couvert par le Commissariat et donc à Bezons également.
Article à lire dans Le Parisien http://www.leparisien.fr/faits-divers/christophe-castaner-je-ne-veux-pas-d-une-police-brutale-07-02-2019-8006862.php#xtor=AD-1481423553
]]>Je partage les objectifs de ce texte : lutter plus efficacement contre les casseurs et autres black blocks, qui portent préjudice à l’ordre public mais aussi au droit de chacun de manifester.
Car au final qui paie le prix de ces débordements ? Les commerçants, dont les vitrines sont cassées. Les gendarmes et policiers qui sont en première ligne. Mais aussi les citoyens qui manifestent et sont les victimes de l’escalade de violence, voient leurs revendications devenir inaudibles … c’est pourtant une liberté fondamentale !!!!!!!!
Chacun doit être libre de manifester en sécurité or, ces dernières semaines, on a bien vu que l’acharnement de quelques jusqu’au-boutistes portait préjudice à une majorité de manifestants sincères et pacifistes.
Je suis très attachée à ce qu’en France on ait le droit de dire que l’on est pas d’accord, et qu’on puisse le faire sereinement. C’est pourquoi lutter contre les casseurs me parait indispensable pour préserver la possibilité de chacun d’exprimer librement ses opinions et de manifester.
Les violences que nous constatons depuis des semaines sont terribles, et j’ai eu l’occasion de les dénoncer. De toutes les dénoncer : un manifestant éborgné c’est inadmissible. Un policier tabassé c’est inadmissible. Il y a une justice et une inspection générale de la police nationale : il faut que toutes deux puissent faire leur travail.
Lutter contre cette escalade de violence est indispensable, et cette loi pourra selon moi apporter des avancées importantes en ce sens, au-delà du travail indépendant de la justice qui est indispensable.
Initialement, je dois vous dire que j’étais vraiment très réservée sur le contenu de cette proposition de loi, issue de la majorité de droite du Sénat.
Notamment, je trouve que les dispositions visant à étendre ce qui existe déjà pour les hooligans (interdiction administrative de stade) aux casseurs (interdication administrative de participer à une manifestation) étaient imprécises et laissaient trop de marge de manoeuvre au Préfet. Quand on touche à une liberté publique, il faut le faire “avec la main qui tremble” : il fallait apporter des garanties beaucoup plus fortes. Pareil concernant l’instauration d’une zone de filtrage pour les manifestations : cela allait trop loin et risquait de limiter l’exercice du droit fondamental de manifester.
Nous avons donc mener un gros travail au sein de la majorité, en lien avec les oppositions et avec le Gouvernement, pour faire évoluer fortement le texte original. Ce travail, en particulier lors des débats en Commission des Lois, a permis d’apporter les nouvelles garanties qui me permettent maintenant de voter ce texte.
Le texte issu de nos travaux me parait en effet à la fois répondre aux objectifs initiaux mais avec des dispositions qui permettront de préserver les libertés individuelles.
Certains de mes collègues ont préféré s’abstenir. Je respecte leur décision mais je crois qu’en politique il faut savoir être concret : légiférer c’est accepter le compromis et il faut savoir trouver des points d’atterrissage, sinon on parle beaucoup et on ne fait rien. Nous avons fait un gros travail qui a permis d’avancer sur les points de blocage qui m’auraient empêché de soutenir ce texte et la version votée hier apporte de nombreuses garanties supplémentaires.
Voici les principales avancées permises par ce travail en profondeur :
Pour résumer : un vrai besoin de légiférer sur ce sujet, au bénéfice de ceux qui souhaitent exercer leur droit de manifester, mais aussi la nécessité de retravailler un texte qui frisait un peu la caricature, au risque de peser sur les libertés publiques.
Le gros travail mené sur les bancs de la majorité a permis de voter un texte très différent de celui issu du Sénat. Il nous permettra de mieux lutter contre les casseurs et à chacun de mieux exercer son droit de manifester.
]]>A cette heure, le tireur est toujours en fuite. Plus de 700 membres des forces de l’ordre sont mobilisés sur le terrain et tous les moyens sont mis en oeuvre pour intercepter le fugitif et assurer la sécurité des Strasbourgeoises et des Strasbourgeois. Je veux saluer l’engagement et le courage de ces femmes et de ces hommes qui défendent nos valeurs et notre République.
Alors que notre pays est en deuil, il me paraît essentiel de préserver aujourd’hui l’union républicaine. Si certains ne manqueront sans doute pas, et je le regrette profondément, de se saisir de ce drame à des fins politiques je suis pour ma part convaincue que les clivages politiques doivent disparaître lorsqu’il s’agit de la sécurité de nos concitoyens et de la sûreté de notre nation. Plus encore dans une période de deuil national comme nous le vivons aujourd’hui.
Toute l’année, chaque jour, chaque heure, nos forces de l’ordre, nos services de renseignement, sont mobilisés. Leurs moyens et marges d’action ont été augmentés pour répondre à une menace terroriste qui a changé de nature et reste forte dans notre pays. Nous ne lâcherons, jamais, rien à ceux qui ne veulent que le chaos et la terreur.
Cet engagement du quotidien et ce niveau de protection maximal permettent chaque année d’éviter des drames. Mais ils ne peuvent jamais empêcher tous les drames, que nous vivons à chaque fois avec la même tristesse, la même horreur. C’est pourquoi nous devrons toujours regarder et évaluer avec la plus haute des exigences notre dispositif de lutte contre les menaces, de toutes natures, pour le rendre le plus efficace possible.
Je veux à nouveau exprimer mon soutien et ma confiance dans nos forces de l’ordre qui oeuvrent chaque jour à la protection des citoyens. Bravo et merci à eux.
Aujourd’hui, nous sommes tous Strasbourgeois.
]]>L’occasion pour les ministres de découvrir le Centre de secours d’Argenteuil et d’avoir des échanges riches et directs avec les sapeurs pompiers du SDIS95 sur leurs missions et les enjeux de notre territoire.
Des femmes et des hommes au service des autres : Merci et Bravo à eux !
Au coeur de nos échanges, le défi de la sécurité numérique.
Un après-midi passionnant au contact de celles et ceux qui oeuvrent au quotidien pour notre sécurité, avec la présentation notamment des dispositifs Perceval (lutte contre la fraude bancaire), Pharos (dispositif de pré-plainte en ligne) et Thésée (lutte contre la cyber-escroquerie).
A lire dans Le Parisien !
]]>La délinquance évolue.
Nous innovons chaque jour d'avantage pour lutter contre toutes les nouvelles formes de criminalité, en particulier sur le web.
Bilan et perspectives à Pontoise avec les cyber-équipes de la @Gendarmerie & de la @PoliceNationale. https://t.co/iPBwY5OonZ— Gérard Collomb (@gerardcollomb) August 29, 2018
Leur utilisation sera élargie aux pompiers et surveillants de prisons, et pérennisée pour les policiers municipaux après une expérimentation des caméras-piétons dans plus de 300 communes qui s’est révélée extrêmement positive. Ces caméras permettent d’enregistrer les interventions des policiers, et ont pour objectif de renforcer la confiance entre les citoyens et les policiers.
Ce soir, vote conforme et unanime par les députés de la PPL, initiée par le sénateur Decool et soutenue par le gouvernement, relative à « l’utilisation des caméras mobiles par les autorités de sécurité publique ». De nombreux maires seront satisfaits pour leur police municipale !
— Jacqueline Gourault (@j_gourault) July 30, 2018
Une initiative qui s’inscrit dans notre ambition de recréer de la confiance entre les forces de l’ordre et les citoyens, en particulier dans les quartiers et banlieues difficiles. Ces caméras, dont l’usage sera bien sûr encadré, visent ainsi à garantir le bon déroulement des interventions.
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