Je suis intervenue aujourd’hui lors des questions au gouvernement pour interpeller le gouvernement sur cette situation insupportable.
Avec la généralisation du bracelet anti-rapprochement, un dispositif que je défends depuis plusieurs mois avec d’autres acteurs du Val d’Oise, avec le Grenelle des violences conjugales qui se tiendra le 3 septembre, des premières réponses sont là.
Il faut travailler ensemble, notamment avec les associations, à des solutions pour aller plus loin et mieux protéger les victimes de violences.
Mon intervention complète et la réponse de la ministre Marlène Schiappa
]]>Des choses ont été faites : renforcement du Téléphone Grave Danger, du 3919 (LE numéro à appeler si vous êtes victime ou TÉMOIN), mise en place d’une plateforme de signalement en ligne… Ce sont des avancées importantes mais il va falloir aller plus loin.
Nous avons porté dans le Val d’Oise la proposition suivante : un bracelet électronique pour protéger les victimes en maintenant un périmètre de sécurité avec le conjoint violent. En Espagne, où il est en place depuis 2008, il a montré son efficacité : aucune victime n’est à signaler parmi les femmes qui ont bénéficié de cette protection.
La ministre de la Justice a accepté cette proposition et a même souhaité aller plus loin en annonçant une généralisation immédiate alors que nous proposions dans un premier temps une expérimentation dans le Val d’Oise. C’est une nouvelle dont je me réjouis et je veux saluer le travail mené par le Procureur de Pontoise et la Présidente du TGI de Pontoise.
Je souhaite que nous allions vite dans sa mise en oeuvre. Il y a urgence. Il y a des modifications législatives à apporter et je souhaite travailler avec le gouvernement sur ce sujet et, si cela est nécessaire pour aller plus vite, je suis prête à porter une proposition de loi.
Ce n’est pas le seul enjeu et cette mesure doit bien sûr s’inscrire dans un plan d’actions plus large. En particulier je crois essentiel de renforcer les ordonnances de protection (et de les faire arriver plus vite) et de mieux accompagner les victimes dans leurs démarches, notamment lors du dépôt de plainte.
Je salue le travail des associations qui est indispensable.
Ce combat doit tous nous réunir.
Communiqué de presse du 4 juillet – Alors qu’hier encore à Saint-Denis une femme victime de violences conjugales est décédée, et qu’une mobilisation contre les féminicides est prévue ce samedi à Paris, Mme Lazaar, députée du Val d’Oise et Vice-Présidente de la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale, salue suite à ses alertes l’annonce de la Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la mise en oeuvre du « bracelet anti-rapprochement ». Ce dispositif électronique, mis en place avec succès dans d’autres pays, vise à protéger les victimes de violences conjugales. « Une urgence » pour la Députée qui appelle à poursuivre la mobilisation contre les violences et qui tient à saluer la mobilisation indispensable des associations et acteurs de la société civile dans ce combat.
L’annonce de la Garde des Sceaux, ce lundi, fait suite à une forte mobilisation de Mme Lazaar et d’autres élus du Val d’Oise pour défendre la proposition portée par la Présidente du TGI de Pontoise et le Procureur de Pontoise, à savoir l’expérimentation d’un dispositif de bracelet anti-rapprochement dans le département.
Madame Lazaar, qui a défendu cette proposition auprès de la ministre de l’égalité entre les femmes et les hommes comme auprès de la Garde des Sceaux, à travers des interpellations en audition, une lettre collective avec des élus du Val d’Oise ou encore une question écrite au Gouvernement, se réjouit de la décision du gouvernement de passer directement au stade de la « généralisation ».
Le bracelet anti-rapprochement est un dispositif qui a fait ses preuves à l’étranger, notamment en Espagne, où 100% des victimes protégées sont restées sauves.
Ce dispositif électronique permet de maintenir la victime à distance à l’aide d’un bracelet électronique apposé sur la cheville de l’auteur des violences, et d’un second matériel porté par la victime qui lui permet d’être alertée lorsque le conjoint violent entre dans un périmètre défini. Il peut permettre une mise en relation directe avec les forces de l’ordre.
Sa mise en oeuvre appelle des évolutions législatives et techniques et Mme Lazaar entend travailler étroitement avec le gouvernement sur ce sujet pour, si cela s’avère nécessaire et permet d’aller plus vite, déposer une proposition de loi.
Mme Lazaar a réagi : « Si on veut moins de femmes tuées il faut mieux les protéger. Il y a une vraie urgence : 71 femmes ont perdu la vie sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint depuis le 1er janvier. Tout doit être mis en oeuvre pour lutter contre le fléau du féminicide. Le bracelet anti-rapprochement est un outil qui a fait ses preuves et sa mise en place répond à une vraie attente, en particulier dans le Val d’Oise où nous défendons collectivement ce projet depuis plusieurs mois. »
Mme Lazaar se réjouit que la ministre ait porté une oreille attentive à ses alertes et à la mobilisation transpartisane et collective des élus du Val d’Oise. La Députée tient à souligner que cette avancée, importante, doit s’inscrire dans une action plus large et appelle à poursuivre les efforts engagés pour renforcer les ordonnances de protection et mieux accompagner les victimes en particulier lors de leur dépôt de plainte.
Mme Lazaar précise : « Le téléphone grave danger, ou le 3919, sont d’autres dispositifs renforcés par l’action de la majorité et qui restent indispensables dans la lutte contre les violences. Ne lâchons rien !»
]]>Il y en a besoin : 70 féminicides depuis le début de l’année. Ce type de dispositif qui a fait ses preuves à l’étranger est une protection supplémentaire pour les victimes de violences conjugales.
C’est un sujet pour lequel je me bats depuis plusieurs mois et j’ai eu l’occasion de défendre auprès de la Garde des Sceaux mais aussi de Marlène Schiappa cette initiative qui vient du Val d’Oise.
Il y a un mois, nous demandions encore collectivement élus du Val d’Oise à ce que ce dispositif soit expérimenté dans notre département à travers une lettre ouverte à la Ministre. Je suis très heureuse aujourd’hui que la Ministre ait décidé d’aller plus loin que ce que nous demandions avec une généralisation immédiate.
Je veux saluer la détermination et l’engagement de la Présidente du Tribunal de Grande Instance de Pontoise et du Procureur de Pontoise, à l’initiative de cette proposition. La lutte contre les violences conjugales reste une priorité absolue, et ce dispositif y contribuera. Ne lâchons rien !
]]>Cela fait 46 ans que l’égalité salariale est prévue par la loi. Pourtant la réalité est tout autre et c’est pourquoi à l’occasion de la journée des droits des femmes Mme Fiona Lazaar tient à alerter sur les enjeux considérables concernant l’égalité salariale et professionnelle : l’écart salarial entre les femmes et les hommes est aujourd’hui estimé en France à 23,7%.
A travail égal et compétences égales, cet écart s’élève toujours à 9%. Ces inégalités sont inacceptables et ont par ailleurs pour conséquence de pénaliser les retraites des femmes, dont les pensions restent aujourd’hui 42% inférieures.
Mme Fiona Lazaar Lazaar souligne : « Depuis le début du quinquennat, des mesures fortes ont été prises sur l’égalité salariale avec notamment le passage d’une obligation de moyens à une obligation de résultats. Les entreprises seront sanctionnées si elles ne jouent pas le jeu : c’est un changement de philosophie majeur qui doit produire des effets importants ces prochaines années, sur la base d’un index pour l’égalité professionnelle qui permettra une évaluation objective des efforts. Sur les 732 entreprises déjà évaluées, 118 sont en alerte rouge : nous allons les surveiller et elles seront sanctionnées si c’est nécessaire. Je souhaite une tolérance 0 pour les discriminations salariales ! »
Au-delà des rémunérations, la question de la représentation des femmes dans les instances dirigeantes est préoccupante et appelle une vigilance accrue. C’est tout le sens de l’amendement défendu par Mme Fiona Lazaar dans son rapport parlementaire sur le budget 2018, adopté par le Parlement, et qui vise à suivre l’application de sanctions prévues par les lois sur l’égalité professionnelle (2010) et l’égalité réelle entre les femmes et les hommes (2012),en particulier concernant les nominations dans la haute fonction publique.
Enfin, la question de la parentalité reste essentielle pour Mme Fiona Lazaar qui déclare : « Nous avons parcouru un chemin important sur le congé maternité : les travailleuses indépendantes vont désormais bénéficier d’un congé maternité aligné sur celui des salariées et nous avons obtenu des avancées importantes pour les agricultrices. Il était temps. Pour moi, la prochaine étape doit être de renforcer le congé paternité et de revoir en profondeur le congé parental, qui restent peu utilisés : il est important que les deux parents puissent se consacrer aux premières années de la vie de leur enfant. Cela se fera au bénéfice de l’enfant et de la progression professionnelle des femmes. »
Le combat engagé par la France est un combat qui doit se mener au niveau international. La France, qui assure depuis le 1er janvier la présidence du G7, a ainsi fait de la lutte contre les inégalités sa priorité.
« Une impulsion collective est nécessaire, argue Fiona Lazaar. Il faut une vraie diplomatie féministe autour des priorités que sont l’émancipation de la femme, la lutte contre les violences et l’éducation. Je représenterai la France à l’ONU la semaine prochaine, et c’est le message que je veux faire passer aux représentants des autres États : l’égalité entre les femmes et les hommes doit être une vraie priorité de la communauté internationale. »
A cette occasion, Mme Fiona Lazaar participera à plusieurs groupes de travail dans le cadre de la Commission sur la condition de la femme, notamment sur l’équilibre vie privée / vie professionnelle, les carrières des femmes, le leadership féminin, et le harcèlement sexuel.
La polémique autour du Hijab proposé par Décathlon montre une nouvelle fois l’ampleur de l’hystérie collective dès que l’on parle du voile. Je rappelle que celui-ci est autorisé dans l’espace public.
Ma position, que j’ai rappelée hier est donc simple :
Je regrette qu’une nouvelle fois, le voile soit devenu prétexte à une polémique stigmatisante. Arrêtons de faire croire que le voile n’est porté que par des islamistes factieuses, c’est absolument faux.
Les revendications des Gilets jaunes et des citoyens qui se reconnaissent dans le mouvement d’origine sont légitimes et doivent être entendues. Mais il faut aussi revenir à l’ordre : trop c’est trop !
On ne comprend plus quel est le combat aujourd’hui de ceux qui sont dans la rue et portent préjudice à tous ceux qui sont mobilisés sincèrement.
Le Grand débat, avec plus d’un million de contributions à date, est un lieu d’expression démocratique qui vise à faire émerger des solutions qui répondent aux enjeux du quotidien. Je vous invite à vous y mobiliser à Argenteuil et Bezons où plusieurs événements sont prévus.
]]>Je le dis très clairement : chaque blessé est un blessé de trop. Je suis tout aussi choquée de constater chaque samedi que des policiers sont passés à tabac, qu’une voiture de l’opération Sentinelle – qui lutte contre le terrorisme – est incendiée, et que des manifestants terminent blessés. Il faut que les violences cessent.
“L’ordre doit revenir. J’invite les citoyens qui portent des revendications à poursuivre leur engagement, mais dans le cadre républicain”
Ce samedi, j’ai été particulièrement sensible aux événements car l’homme blessé lors des émeutes devant l’Assemblée nationale est originaire d’Argenteuil.
L’utilisation des grenades GLI-F4 est encadrée : elles ne sont utilisées que lorsque les forces de l’ordre sont en danger, en ultime recours. Des vidéos circulent sur les réseaux sociaux et semblent montrer que la personne se blesse en ramassant une grenade. Il est évident qu’il est inadmissible comme on peut le voir sur certaines vidéos que des manifestants renvoient les grenades sur les Forces de l’ordre. C’est un geste qui est par ailleurs dangereux pour celui qui le fait et un message que je veux adresser aux manifestants pour éviter que cela se reproduise. Une enquête judiciaire a été lancée et doit faire la lumière sur ce qui s’est passé samedi.
Toute colère est légitime, et chaque revendication doit pouvoir être exprimée, mais la colère qui existe dans le pays n’excuse pas un déchainement de violence chaque samedi. Maintenant, les violences doivent cesser et l’ordre doit revenir.
J’invite les Gilets jaunes et les citoyens qui portent des revendications à poursuivre leur engagement, mais dans le cadre républicain : le Grand débat national qui s’est ouvert et a permis de recueillir d’ores et déjà plus de 820 000 contributions est un espace démocratique inédit pour faire émerger des réponses fortes aux enjeux de nos concitoyens.
“Toute colère est légitime, et chaque revendication doit pouvoir être exprimée, mais la colère qui existe dans le pays n’excuse pas un déchainement de violence chaque samedi”
J’organiserai ou participerai pour ma part à différents événements dans le cadre du Grand débat à Argenteuil et Bezons ces prochaines semaines, car il me parait essentiel que la voix des Argenteuillais et des Bezonnais soit entendue.
]]>Je le dis très clairement : chaque blessé est un blessé de trop. Je suis tout aussi choquée chaque samedi de constater que des policiers sont passés à tabac, qu’une voiture de l’opération Sentinelle (qui lutte contre le terrorisme) est incendiée et que des manifestants terminent blessés. Il faut que les violences cessent.
Ce samedi, j’ai été particulièrement sensible aux événements car l’homme blessé lors des émeutes devant l’Assemblée nationale est d’Argenteuil.
L’utilisation des grenades GLI-F4 est encadrée : elles ne sont utilisées que lorsque les forces de l’ordre sont en danger, en ultime recours. Les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux semblent montrer que cette personne ramasse la grenade. C’est un geste à ne jamais faire et un message que je veux adresser aux manifestants pour éviter que cela ne se reproduise.
Une enquête judiciaire a été lancée et doit faire la lumière sur ce qui s’est passé samedi dernier. Ce que l’on sait à ce jour, c’est que la violence était encore extrême devant l’Assemblée nationale, avec des individus qui étaient pour certains prêts à tout.
Toute colère est légitime, et chaque revendication doit pouvoir être exprimée, mais cette colère n’excuse pas un déchainement de violence chaque samedi. Maintenant, l’ordre doit revenir.
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, certaines villes sont particulièrement touchées par les dégradations de leurs centre-villes. Le Premier ministre a donc annoncé une enveloppe exceptionnelle de 3 millions d’euros pour accompagner les communes touchées.
A l’Assemblée nationale, nous avons par ailleurs voté une loi pour lutter contre les casseurs et empêcher ces violences d’individus qui viennent clairement pour en découdre.
Aujourd’hui, tous les symboles de la République sont attaqués : les élus, les forces de l’ordre, les journalistes, le Président de l’Assemblée nationale, des représentants de l’État … il faut que ces violences cessent !
Elles n’apporteront pas de solutions. J’invite chacun à poursuivre les combats qui lui semblent légitimes, mais à le faire dans le cadre républicain avec un Grand débat qui vise justement à recueillir les propositions de chacun pour en sortir des mesures fortes !
Depuis la mi-janvier, le Grand débat est en cours sur tout le territoire :
A Argenteuil et Bezons je souhaite organiser des événements pour recueillir les opinions de chacun et faire que votre voix soit entendue. J’ai déjà pu exprimer mon regret que les Maires d’Argenteuil et Bezons ne saisissent pas cette opportunité de faire entendre la voix des Argenteuillais et des Bezonnais.
Je participerai à un premier événement qui aura lieu à Argenteuil ce jeudi 14 février, organisé par l’association de jeunesse Jeunactio. Il aura pour thématique la “citoyenneté des jeunes”. Toutes les infos sur la page de Jeunactio ici.
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Saviez-vous que le Rwanda est le seul pays au monde où on trouve plus de femmes que d’hommes au Parlement ? Une exception notable qui est le résultat d’une politique très volontariste.
La parité en politique et dans les instances de décision publiques ou privées est un des enjeux que nous avons abordé lors de la conférence d’hier, à travers les témoignages de Monsieur l’Ambassadeur du Rwanda en France, et de représentantes de plusieurs fondations et associations.
En France, beaucoup reste à faire encore : plus de 80% des Maires et Présidents de conseils départementaux ou régionaux sont des hommes, les femmes sont encore payées 25% de moins que les hommes (dont 9% inexplicables), les violences sexistes et sexuelles toujours trop nombreuses.
Des progrès ont été faits à la faveur d’une action résolue de la majorité depuis 20 mois :
Ces avancées importantes doivent en appeler d’autres, et je resterai mobilisée à ce sujet.
Ce défi de l’égalité entre les femmes et les hommes ne concerne bien sûr pas que la France. Depuis l’affaire Weinstein en octobre 2017 et la multiplication des témoignages #MeToo les femmes du monde entier se sont rendues compte que partout la réalité était la même.
Les mentalités ont commencé à changer et il nous appartient désormais d’entrer résolument dans l’acte 2 de cette mobilisation : celui des résultats concrets.
Depuis le 1er janvier, la France est Présidente du G7, le groupe des 7 plus grandes puissances économiques mondiales, avec un événement qui se tiendra en août à Biarritz. L’objectif central de la Présidence Française est la lutte contre les inégalités, au premier rang desquelles celles entre les femmes et les hommes.
La diplomatie féministe française s’articulera autour de 3 axes prioritaires :
C’est un travail important qui s’engage pour la diplomatie française, car le combat de l’égalité entre les femmes et les hommes doit se mener … PARTOUT !
Restons mobilisés et n’hésitez pas à vous exprimer sur ce sujet important dans le cadre du Grand débat national : continuons à changer concrètement les choses !
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